Une transformation réglementaire d'ampleur pour l'Europe
La directive NIS2 s'articule autour de trois axes majeurs : d'abord, un cadre de gestion coordonné pour chaque État membre ; ensuite, une coopération renforcée via les réseaux des CSIRT (déjà établis avec NIS1) et le réseau européen cyberEU-CyCLONe ; et enfin, des obligations de gestion des risques et de reporting pour les entités concernées.
Avec près de 50 articles, la directive consacre une large part à ces infrastructures européennes, mais c'est l'article 21 qui retient l'attention des entreprises et des organisations publiques : il énonce les mesures techniques organisationnelles requises pour se conformer au texte . Bien que les thèmes abordés soient généraux, les transpositions nationales en préciseront les détails.
La directive, qui passe de 27 à 46 articles et de 75 à 144 paramètres, se révèle dense, mais elle pourrait aussi simplifier certains aspects de la conformité cyber en harmonisant les régimes actuels (RGS, LPM, NIS1), bien que le RGPD n 'en fait pas partie. Cependant, le contexte politique actuel jette une incertitude sur le calendrier : la présentation et le vote du texte restent incertains, rendant difficile la tenue de la date du 17 octobre.
Pour les entreprises, cette échéance n'est pas critique : Vincent Strubel , directeur général de l'ANSSI, a rappelé que l'application de la directive sera progressive, avec un délai de mise en conformité avant toute sanction.
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